Grand frais sur Marseille
Comme de la mer unie malgré ses vagues, il se dégage de cette plaine un
sentiment de solitude, d'immensité, accru encore par le mistral qui
souffle sans relâche, sans obstacle, et qui, de son haleine puissante,
semble aplanir, agrandir le paysage. Tout se courbe devant lui. Les
moindres arbustes gardent l'empreinte de son passage, en restent tordus,
couchés vers le sud dans l'attitude d'une fuite perpétuelle...
(A.Daudet, Lettres de mon moulin)
Commentaires
Quel lyrisme mon cher !
C'est vrai que Daudet colle pile poil à ta belle photo !